Comment rendre les transactions en pair à pair plus sûres, meilleures et plus rapides ?

Cette semaine, Consumers International a invité des associations de consommateurs, des normalisateurs, des entreprises, des innovateurs et des membres de la société civile d'Europe, d'Amérique, d'Asie et d'Australie à explorer comment les consommateurs pouvaient bénéficier d'interactions en pair à pair plus sûres, en ligne et hors ligne. L'événement était sponsorisé par Yoti, une société de technologie basée à Londres, spécialisée dans l'identité numérique.


En achetant un article d'occasion en ligne ou en mettant son appartement en location sur un site web, comment s'assurer que la bonne affaire que l'on pense faire est bien réelle ?

La réalité, c'est qu'il est la plupart du temps impossible de le savoir. Internet nous donne la possibilité de choisir notre identité en ligne, et bien que cela puisse être libérateur, cela peut aussi rendre les interactions entre inconnus dangereuses.

C'est parfois pénible : un rendez-vous raté avec quelqu'un qui ne ressemble pas du tout à ses photos. Cela peut parfois entraîner un coût financier : le plombier que vous avez engagé pour faire votre salle de bain s'avère être incompétent et vous devez refaire les travaux. C'est parfois votre sécurité qui est en jeu : en entrant dans la voiture d'un inconnu ou en l'invitant chez vous.

Au-delà des risques posés pour l'individu, ces problèmes pourraient aussi éroder la confiance dans les services en pair à pair en général. Alors, comment trouver un meilleur moyen pour les services en pair à pair de vérifier l'identité des internautes ?

Cette semaine, Consumers International a invité des associations de consommateurs, des normalisateurs, des entreprises, des innovateurs et des membres de la société civile d'Europe, d'Amérique, d'Asie et d'Australie à explorer comment les consommateurs pouvaient bénéficier d'interactions en pair à pair plus sûres, en ligne et hors ligne. L'événement était sponsorisé par Yoti, une société de technologie basée à Londres, spécialisée dans l'identité numérique.

Réunir différentes perspectives issues de plusieurs régions du monde et de différents secteurs nous a donné un aperçu des défis et des solutions à 360°, en nous permettant d'identifier la source de tensions particulières. Des questions telles que l'équilibre à trouver entre les souhaits d'un individu, comme l'anonymat sur les réseaux sociaux, et les besoins de la société, par exemple la responsabilisation des individus pour leur comportement en ligne.

Les participants en ont aussi appris davantage sur les nouvelles innovations dans la mise à disposition d'identifiants numériques, qui pourraient représenter un grand changement dans les méthodes de vérification de notre identité en ligne. On voit apparaître de nouveaux outils reliant une preuve physique de votre identité à des documents officiels, créant ainsi un identifiant numérique portable. Avec cet identifiant, il vous est possible de vous connecter sur des sites web sans devoir ressaisir des informations à chaque connexion. Cela rend les choses plus faciles et plus légitimes, en vous aidant à contrôler la quantité d'informations que vous communiquez aux autres personnes. Par exemple, si un site web a seulement besoin de connaître votre âge, votre identifiant numérique peut confirmer simplement que vous êtes bien âgé de plus de 18 ans, au lieu de devoir fournir votre date de naissance complète.

Cela a abouti sur des discussions concernant la responsabilité des décisions prises en se basant sur une fausse identité, et sur les solutions permettant un contrôle des données et une réparation lorsque les choses tournent mal.

Les principales conclusions ont trouvé un écho auprès de problèmes numériques plus importants : nous avons besoin de solutions beaucoup plus efficaces pour permettre aux consommateurs de communiquer leurs souhaits aux régulateurs et aux législateurs, et ces derniers doivent trouver un équilibre dans lequel l'un n'entrave pas l'autre. Il a été constaté que l'identité en ligne jouera un rôle important dans la prochaine vague de l'évolution numérique, et qu'il est vital que nous y soyons tous préparés. Une conclusion essentielle de l'événement a fait apparaître la nécessité d'une architecture de gouvernance mondiale alors que cet aspect de la numérisation prend son essor.